J′espère que la vie t'arrache tout ce qui te ment
Que tes faux biens s′éteignent comme un feu mourant
Il faut chuter pour voir, sombrer pour comprendre
La lumière naît souvent là où on doit descendre
Depuis mon île au large, je t'observe en silence
Un monde perdu dans sa propre errance
Les vagues murmurent que tout est mouvant
L'âme, la douleur, même le néant
Je ne suis pas juge, ni maître, ni guide
Juste un homme qui cherche à comprendre
Mais toi, es-tu prêt à comprendre
Tout ce que tu dois comprendre pour mieux me comprendre
Mon joint écrasé dans le cendrier
Me rappelle les cendres de nos proches
Lorsque je vois ce monde de loin
Je vois que la version moche
J′suis pas triste ni dévasté
J′suis qu'une vérité morte
Une vérité morte
Un vent me souffle et m′emporte
Vers l'inconnu, loin des cohortes
Loin d′un cœur que pour une fois
Je considérais le nôtre
Donc je m'enfuis de la vie ouais
Je m′enfuis vers les côtes d'azur
Donc je m'enfuis de la vie ouais
Je m′enfuis vers les côtes d′azur
Elle disait qu'on s′entendait bien
Que ça la brisait de douter soudain
Un blocage qu'elle n′arrive pas à percer
Un mur qu'elle ne peut traverser
Elle adore mes amis, ma façon d′être
Elle cherchait pourquoi je semblais peut-être
Sans émotion, perdu dans le néant
À ses questions, je suis resté distant
Je lui ai dit oublie-moi
Ça ne sert à rien que je t'en veuille pour ça
Je ne pourrais jamais te détester
Merci pour tout. Je m'effaçai.